Recenser des expériences où il s'agit de donner à des enfants l'envie et l'occasion d'écouter et de dire des contes.
Rassembler des outils de réflexion pour les conteurs et les enseignants.

"Enfants conteurs" ne veut pas dire pour moi "fabrication d'une élite" mais "développement de cette compétence chez chaque enfant"

L'existence de ce blog est une tentative pour mettre en avant le travail, à mon avis primordial, de conteurs, notamment Fiona MacLeod, d'enseignants, et de chercheurs, notamment Suzy Platiel. Il s'agira donc plus de rassembler des liens, de donner des pistes sur ce qui est souvent écrit beaucoup mieux ailleurs...
Collaborations et contributions seront les bienvenues.

dimanche 16 février 2014

Fatouré Diaw raconte "Adama l'orpheline"

Fatouré Diaw raconte "Adama, l'orpheline". C'est surtout le son qui m'importe. Les photos ont été prises à l'Ecole de Thiago en le 30 janvier 2012. Fatouré, jupette à carreaux, ne se démonte pas devant 800 personnes malgré la sono défaillante... Fatouré n'a été enregistrée "proprement" qu'en juin 2012 par Daouda Bâ.


fatouré adama final par histoireblanche

L'avis d'enseignants conteurs marseillais... Apple-paille.com

Magali Frachon et Serge Pittalis ont un joli avis sur la question.
Allez voir sur leur site

Sénégal 2014, suite

Du 27 au 31 janvier 2014, j’ai ouvert à nouveau grand mes oreilles à l’écoute des enfants et des enseignants des écoles de M’Bane, Thiago, N’diack Fall et Ndombo Dianaguène. Département de Dagana. J’ai aussi raconté... Et la conteuse était fort aimablement transportée en moto... Quel bonheur encore renouvelé que d’avoir à faire avec des adultes et des enfants pour qui le conte n’est pas une curiosité du jour mais un récit qui vient des ancêtres et qui appartient à tous. Dans la micro vidéo ci dessous, le son n'est pas toujours bon, les langues parlées sont le wolof, le poular et le français. Mais l'enthousiasme et la bonne humeur mêlées de malices sont là. Un minuscule échantillon de mon voyage dans quatre écoles du nord du Sénégal en janvier 2014 où l'on voit enfants et enseignants s'en donner à coeur (choeur) joie. Elisabeth Calandry.


montage asdeeq 2014 par histoireblanche

samedi 15 février 2014

Sénégal 2012, vidéo et article dans la Grande Oreille n°54

En portfolio, dans la Grande Oreille de septembre 2013, vous trouverez un article relatant le plaisir et l’honneur que nous avons avec Dominic Toutain de rencontrer des enfants conteurs dans le Nord du Sénégal (Département de Dagana). Il s’agissait de valoriser la collecte et la traduction de contes traditionnels réalisées dans les Ecoles de M’bane, Thiago, Ndiack Fall et Ndombo Dianaguène.
Cette opération était le résultat d’une collaboration entre l’association grenobloise Nangadef et l’Asdeeq, association sénégalaise pour une éducation et un environnement de qualité, en charge du Festival de brousse, les enfants conteurs. Nous sommes fiers de les avoir encouragés à poursuivre sur la voie du conte.
La vidéo de cette expérience,  fort explicite n'est plus disponible en ligne actuellement, mais devrait l'être à nouveau bientôt.

















Graines de conte








Des enseignants et des conteurs ... pour former des enfants conteurs.  Il y a un site et je crois bien que ça se pratique du côté de la Bretagne...

Suzy Platiel : le conte comme outil d'éducation

Une vidéo indispensable
http://videotheque.cnrs.fr/doc=4095
 et
Un article sur une intervention en Seine et Marne
et
Une émission (54mn) "Sur les docs" de France Culture en 2013
et
un article "où comment le conte est entré dans ma classe"
et
Les articles de Jean Christophe Gary et Suzy Platiel dans la Grande Oreille n° 55 et 59-60
ainsi que
Un texte "L'enfant face au conte " à lire en ligne

Suzy Platiel, ethnolinguiste et africaniste, explique ce qui l'a amenée à travailler sur le conte, à comprendre sa fonction dans les sociétés à tradition orale (en particulier chez les Sanan du Burkina Faso) et à intervenir, dès les années 1980, dans les écoles en France pour le diffuser comme outil d'éducation permettant de recréer le lien social. Elle insiste sur le fait que la maîtrise du langage oral et corporel est essentielle dans le développement de l'enfant, avant d'exiger de ce dernier qu'il lise et écrive.
Jean-Christophe Gary, professeur de français au collège, et d'autres enseignants qui mettent en pratique l'heure du conte, démontrent que, pour leurs élèves, se mettre à raconter à leur tour,
c'est partager, établir une relation avec l'autre, transmettre, tout en développant leur capacité d'écoute et de concentration et en apprenant un mode de raisonnement logique de type synthétique parce que fondé sur le discours.
En savoir plus sur la page du groupe de travail, conte et enseignement, site du CMLO